" Les 35 heures : quel impact sur les SSII et à Cap Gemini ? ".

Les élus CFTC veulent faciliter l'accès à une information précise, concrète, et qui concerne vraiment les salariés. Pour s'informer, comprendre, débattre sur ce sujet qui nous concerne tous , la CFTC de Cap Gemini vous invite à une soirée-débat, le mercredi 4 novembre à Puteaux à 18 heures.

Vos questions - Le débat - Groupes de travail


Vos Questions les plus fréquentes


Le débat du 4/11

Cette soirée se déroulera de la façon suivante : D'abord, un débat contradictoire entre des personnalités qui font autorité sur la question :

  • Pierre Larrouturou, promoteur de la semaine de 4 jours,
  • Robert EPLE,directeur du service juridique à la CFTC,
  • Laurent DEGROOTE président du CJD (Centre des jeunes dirigeants) et
  • Un DRH ou un Directeur informatique.

Pierre LARROUTUROU, promoteur de la semaine de 4 jours :
« La semaine de 4 jours, c’est concilier la compétitivité économique et le bien-être social. » Pourquoi les mesures classiques contre le chômage ne suffisent-elles pas ? La semaine de 4 jours est-elle un projet crédible pour la France ? Certaines entreprises sont-elles passées au 4 jours ? Que pensent les politiques, le patronat, les syndicats ?Comment évolue le travail au japon, aux US, en Europe ? Y-a-til une baisse des salaires ? Que fera-t-on du temps libéré ?

Robert EPLE, directeur du service juridique de la CFTC : « arriver à parler le même langage »
La loi a été votée, les décrets publiés. Il n’est plus temps de s’interroger s’il faut s’investir ou pas. La réduction du temps de travail a pour objectif de créer des emplois. Pour les salariés en place, nous estimons que c’est un moyen pour repenser l’organisation du travail et pour améliorer les conditions de travail et la qualité de la vie. Il faut être crédible, et pour cela, parler le même langage. A l’image du syndicalisme allemand, nous souhaitons être un partenaire. Nous ne sommes pas contre la flexibilité encadrée, mais nous refusons l’annualisation sauvage. Dans la négociation, il y a les patrons qui veulent plus de performance économique, et les syndicats qui veulent plus de performance sociale. Il faut montrer que ce n’est pas antagoniste.

Laurent DEGROOTE, président du Centre des Jeunes Dirigeants : Trois éléments nous paraissent indissociables : l’annualisation, d’abord pour donner aux entreprises la souplesse dont elles ont besoin ; la réduction du temps de travail, en contrepartie pour les salariés et pour créer des emplois ; enfin, un vrai dialogue social. Le passage aux 35 h. n’est pas une fin en soi, mais une opportunité de mettre en place la nouvelle organisation du travail que nous appelons de nos voeux.

Olivier d’HERBEMONT, fondateur du cabinet de conseil HCA, co-auteur de « La stratégie du projet latéral » ou comment réussir le changement quand les forces politiques et sociales doutent ou s’y opposent. « Si le projet provoque des tensions, il faut que ces tensions s’expriment. Il faut oser la rupture, c’est à dire annoncer que les choses vont changer, peut-être radicalement. »

... puis un pot pour terminer la soirée.


Groupes de travail

un groupe travaille sur les différentes formes d'application de la loi pour à la fois :

  • coller aux impératifs de notre métier (types de missions, métier),
  • respecter l'esprit de la loi (créer des emplois),
  • assurer l'équité de statut pour chaque salarié (quel que soit son statut).

un groupe travaille sur l'organisation d'un débat-échange des salariés de Cap Gemini avec des personalités (gourou de la réduction du temps de travail, juriste, cadre syndicaliste, animateur de débat...) :

Parisiens, provinciaux en déplacement à Paris, réservez dès maintenant la date du
4 novembre 1998
pour parler et entendre parler des 35h au cours d'une soirée-débat.