décembre 2007

délocalisation d'AIRBUS - journées de la diversité à La Défense - réorganisation de Sogeti - négociations

Agenda des DS CFTC

 

·   21/12 : CCE

·   11/12 : participation

·   10/12 : GPEC et suivi 35h.

·   7/12 : Comité Central d'Entreprise

·   5/12 : salaires

 

Délocalisations d’Airbus
et de Dassault et la BCE

Pour la CFTC, la délocalisation de plusieurs sites d’Airbus et de Dassault Aviation serait un nouveau mauvais coup porté à l’industrie française et européenne. Les menaces récemment proférées par les deux avionneurs de faire fabriquer à l’étranger des pans entiers d’avions, sous prétexte que l’euro est fort par rapport au dollar, pénalisent ces derniers et nécessitent une réaction de la part des pouvoirs publics. Ce sont, en effet, plusieurs milliers d’emplois qui sont en cause et l’avenir de régions entières qui est hypothéqué.

Si la preuve est faite que la compétitivité d’Airbus et de Dassault Aviation est effectivement affectée par l’euro fort, l’Etat doit mettre à profit la préparation de la présidence française de l’Union européenne pour réclamer une modification des statuts de la Banque centrale européenne (BCE).

 

Celle-ci ne peut plus se contenter d’être un simple accompagnateur de la politique économique et financière, mais doit devenir un organisme qui influence la politique sociale et le marché de l’emploi.


Ce que la BCE a fait en août dernier pour éviter un crack bancaire et boursier en soutenant les spéculateurs, ne pourrait-il pas être fait pour soutenir la croissance européenne et l’emploi lorsque les circonstances l’exigent ? Il faut que la BCE cesse de jouer contre son camp en maintenant des taux d’intérêt élevés.

A moins que les affirmations des deux avionneurs français ne soient qu’un prétexte pour délocaliser et faire fabriquer leurs appareils dans des pays où les salaires leur permettent de faire baisser davantage encore les coûts de production au profit de la rémunération des actionnaires…

 

 journées CFTC sur la diversité à la Grande Arche de la Défense

 

CFTC, CFDT et CGT, signataires de l’accord interprofessionnel relatif à la diversité  souhaitent aller plus loin dans son application. Elles demandent son extension à toutes les entreprises et rappellent ensemble leur attachement à l’application effective de cet accord innovant. C’est un des moyens de faire reculer les pratiques discriminatoires envers les personnes d’origine étrangère ou supposées comme telles, notamment en matière d’accès à l’emploi.


Sur ce thème, la CFTC organisait les 4 et 5 décembre les journées de la diversité à La Grande Arche de la Défense à Paris.

 

Le ministre du Travail, Xavier Bertrand, a ouvert la manifestation. Parmi les experts et témoins invités : Pascale Coton, vice-présidente de la CFTC, chargée du problème des discriminations, Vivian Goergen (Présidente du Comité des Femmes de la Confédération Européenne des Syndicats et Secrétaire Générale de la LCGB Luxembourgeoise), Loubna Romer (Observatoire des Discriminations, Psychologue et Spécialiste RH), Michel Meunier (Membre du Centre des Jeunes Dirigeants et Patron de PME), Louis Schweitzer (Président de la Halde), Inès Minin (Présidente de la Jeunesse Ouvrière Chrétienne), Abdellah Mezziouane (Secrétaire Général de la CGPME 75), Mason Ewing (non voyant, Styliste créateur).

 

SOGETI se réorganise en 2008

 

Un grand vent souffle sur Sogeti. Jusqu’à lors, le groupe se composait en France de 5 entités : Services, AS, IS, HT et Régions.

 

Tout en gardant les entités juridiques et sociales en place, le groupe réorganise par métier le pole LPS : cinq entités opérationnelles vont voir le jour. HT ne bouge pas, mais les métiers de l’IS (Infrastructure Service) et AS (Application Services) vont être découpés en deux, et Sogeti Régions serait répartie sur plusieurs régions.

 

Le but annoncé est de mieux permettre les échanges entre les professionnels de même métier. La CFTC veillera à ce que cette évolution respecte les contrats de travail et que les Comités d’Etablissement actuels puissent continuer leurs missions jusqu’à la fin des mandats prévus. Nous ne permettrons pas que la direction organise à nouveau une carence de la représentation du personnel, comme en 2005.

 

Pour en savoir plus, rapprochez vous de vos élus au CE et CCE.

 

 

 

Avancement des négociations

 

Salaires : l’application de l’accord défensif signé pour protéger les plus bas salaires dans le groupe donnerait (projet d’accord) cette année, en comptant la hausse des salaires minima indexés sur les minima Syntec, une augmentation minimum garantie de 500 euros pour les 2% des salaires les moins élevés pour chacune de nos entités, soit près de 380 personnes.

Au-delà, seules les augmentations « au mérite » seront appliquées. La CFTC regrette que la direction refuse des dispositions qui couvrent des populations plus larges de salariés. Elle regrette également l’abandon (que nous souhaitons provisoire) du projet d’intéressement. Nous demanderons à nouveau sa mise en chantier en 2008.

Participation – retraites : La direction souhaite remettre en cause la formule dérogatoire de calcul de la participation, ainsi que la rémunération (10%) des sommes bloquées, en échange d’un dispositif de retraite abondé par l’entreprise.

La CFTC demande une péréquation de la participation entre tous les salariés de l’UES, et la direction a fait un premier pas dans ce sens avec une proposition de péréquation partielle. Mais c’est encore insuffisant et le projet de plan de retraite ne convainc pas. Négociation en cours, à suivre.

 

GPEC : Les salariés de Grenoble bénéficient maintenant du dispositif équivalent à l’Espace Carrière Mobilité d’Ile de France. Les étapes suivantes nécessitent un accord en cours de négociation, la mise en place d’une instance paritaire territoriale (démarrage ce mois) et des évolutions législatives (la CFTC intervient sur ce sujet dans la négociation nationale actuelle). A suivre, donc, et contacter notre élu à Grenoble pour plus d’information : Jacques CROUZET. Anoter que l’ensemble de l’accord GPEC doit être renégocié en 2008.

 

   


 

Les 2 autres pressions constatées de l’humeur au bureau

   

 5. L’environnement de travail.

 

Le confort des locaux, notamment des open-space, le manque de salles de réunion, le niveau sonore, voire la pénibilité physique des tâches ou encore la durée des transports quotidiens influent eux aussi sur le niveau de stress.

 

  

6. La violence

 

Certains métiers en contact avec l’extérieur de l’entreprise comportent des risques directs d’agression verbale et physique de la part d’usagers ou de clients. En interne, la violence est moins physique que psychologique. Dans les pires des cas, elle peut mener à des situations de harcèlement particulièrement pénibles et douloureuses…

 

Alors, le stress et l’anxiété au travail reconnus comme une maladie professionnelle ? ce n’est sûrement pas encore pour demain ! mais il importe déjà de surtout en parler sans tabou, car la parole libère, et de tous s’y intéresser (salariés, OS, DP, CHSCT, CE avec direction, hiérarchie, ..) pour que les gens soient moins stressés, qu’ils se sentent mieux, et finalement qu’ils travaillent mieux pour le meilleur profit de toute l’organisation. A SOGETI, comme dans toute l’UES CAPGEMINI, Prévenir les situations de stress professionnel doit être une vraie préoccupation permanente de la DRH et de toute la hiérarchie opérationnelle, dans l’intérêt et pour la bonne marche de nos sociétés à vocation de service.