Janvier 2008

Salaires minimum à Capgemini
Les canapés le dimanche

Agenda des DS CFTC

·         9/4 égalité professionnelle

·         9/4 astreintes

·         12/3 égalité professionnelle

·         12/3 astreintes

·         13/2 égalité professionnelle

·         6/2 astreintes

·         29/1 participation - retraite

·         10/1 astreintes

·         8/1 observatoire santé au travail

·         8/1 égalité professionnelle

·         7/1 CCE

 

 

Travail le dimanche: la CFTC envoie un Code du travail à une sénatrice

 

La CFTC Ile-de-France a envoyé jeudi un exemplaire du Code du travail à la sénatrice UMP Isabelle Debré, à l'origine d'une disposition législative autorisant l'ouverture dominicale des enseignes d'ameublement, afin de lui "éviter de regrettables erreurs", selon le syndicat.

 

Son amendement au projet de loi sur la consommation a "pour conséquence de faire travailler plus les salariés, tout en baissant leur rémunération", explique la CFTC dans son courrier accompagnant l'exemplaire du Code du Travail.

 

"Il est vrai que dans le contexte économique et social actuel, il y avait urgence à légiférer sur la situation des canapés le dimanche",

 

ironise-t-elle.  "Si dans le futur, d'autres situations d'urgence sociale se présentaient à vous, le service juridique de la CFTC, et moi-même, serions heureux de vous apporter nos modestes lumières", conclut la lettre signée par Joseph Thouvenel, "coordinateur régional pour le repos dominical" et secrétaire général adjoint de la confédération CFTC.

 

Le projet de loi sur la consommation, adopté définitivement par le Parlement le 20 décembre, a été critiqué par la gauche et les syndicats pour cette entorse faite au repos dominical.

L'article du Code du travail qu'il amende ne comporte pas le principe de volontariat ni celui d'une majoration salariale.

 

La sénatrice s'était appuyée sur la convention collective du secteur de l'ameublement qu'elle pensait protectrice. Or celle-ci, selon les syndicats, ne prévoit une majoration salariale de 100% que pour un "travail exceptionnel du dimanche" et non un travail régulier.

(Dépêche AFP, 10 janvier 2008)

 

La CFTC salue la relance de la participation par le gouvernement

« Un élément devrait guider la négociation : l’affectation des gains de productivité. A plusieurs reprises, la CFTC a mis l’accent sur la nécessité de répartir les gains de productivité aux salaires, aux actionnaires, à l’investissement ». C’est ce que préconisait la CFTC en décembre dans une note adressée à tous ses délégués syndicaux pour leur permettre de préparer la négociation annuelle obligatoire (NAO). C’est dire qu’elle se retrouve dans les propos tenus par le président de la République, hier, devant les parlementaires. De même qu’elle ne peut que souscrire à la volonté exprimée par Nicolas Sarkozy lors de sa conférence de presse, le 8 janvier, d’étendre la participation aux entreprises de moins de 50 salariés : une mesure de justice sociale que la CFTC ne cesse de revendiquer depuis plusieurs années.

La CFTC souhaite que ces propositions sur la relance de la participation ne soient pas des propos de circonstances et que tout soit mis en œuvre par le ministère du Travail pour que celles-ci voient rapidement le jour. 

La CFTC rappelle que cette mesure, qui peut contribuer à l’augmen-tation du pouvoir d’achat, ne doit pas se substituer à la politique salariale, et que la participation ne doit pas se limiter à la participation financière, mais doit être étendue à la participation aux projets et orientations stratégiques de l’entreprise. Là encore, la CFTC demande que le ministère du Travail engage une réflexion avec les acteurs concernés. C’est peut-être aussi cela « la politique de civilisation ».

 

 Augmentations minimum et politique de rémunération à Capgemini

 

Présenté aux élus du CCE le 7 janvier, le projet d’avenant à l’accord a fait l’objet d’un débat et d’une motion vigoureuse de l’assemblée pour condamner la politique salariale du groupe.

 

La CFTC a rappelé sa position :

 

1) l’accord salaire que nous avons négocié et fait aboutir permet de hisser le salaire minimum dans le groupe au dessus du minimum Syntec, d’identifier les collègues qui n’ont pas été augmentés depuis trois ans et d’obliger à un rattrapage partiel, et enfin de définir, pour les salariés qui ont la plus faible rémunération, BU par BU, une augmentation minimum, forfaitaire.

C’est un accord de protection minimale dédié aux plus bas salaires du groupe, et seulement cela. Cette année, il permettra à 380 personnes de bénéficier d’une augmentation de 500 €. Contrairement à certains qui refusent d’appliquer cette mesure au motif que d’autres, au salaire plus élevé, n’y ont pas droit, la CFTC signera cet avenant pour que ces personnes puissent en bénéficier.

 

2) cet accord n’est qu’un socle minimal, qui montre par défaut, la carence totale de politique salariale globale, coordonnée avec une part collective et négociée. La direction se cantonne à une vague référence à une « politique » individualisée du salaire. Autrement dit, pas de politique du tout. Aucune lisibilité d’une politique de rémunération globale. Nous devons changer cela.

 

3) Les éléments de cette politique doivent comprendre un volet intéressement.

 

4) la participation doit être répartie sur l’ensemble des salariés du groupe en France par un système de péréquation.