Janvier 2009

Rétrospective 2008
NAO ou les tranches de miettes

Agenda des DS CFTC  

Février

·         5 février GPEC

·         4 février Astreintes

 

Janvier

·         27 janvier GPEC

·         26 janvier commission observatoire santé au travail

·         15 janvier GPEC

 

Rétro 2008

 

Janvier : la CFTC négocie l’avenant annuel sur les bas salaires et obtient le double de l’an passé. Ce sera le seul résultat sur les salaires cette année. Les autres sujets de la NAO sont un échec.

 

Février : la CFTC signe l'accord qui institue pour deux ans l'observatoire des conditions de travail dans l’UES  Capgemini. Le DRH France démissionne. Il ne sera pas remplacé. Carence… La direction de Sogeti bloque notre projet de droit syndical destiné à lutter contre la discrimination syndicale.

Mars : CFTC et la CFE-CGC approuvent    l’expérimentation du pôle de mobilité de Grenoble et signent un avenant à l’accord GPEC. CFTC, FO, CGC, CGT et CFDT constituent une intersyndicale pour obtenir une réelle négociation salariale.

 

Avril : Trois jours de négociations aboutissent à un constat d échec.

 

Mai : Grève générale le 15, pour une véritable politique salariale, pour tous. 10% des salariés du groupe font grève. La direction réinvite à négocier.

 

Juin : Tout empressés à recomposer le paysage syndical à leur profit, CGT, MEDEF, CFDT, gouvernement et CGPME signent une « position commune » qui fait disparaître les organisations syndicales des petites entreprises et attaque les 35 heures. Ces deux syndicats complaisants avec le patronat se font traiter de « pieds nickelés ». L’intersyndicale prend fin à ce stade. La CFTC continue à négocier et tente d’obtenir la participation répartie sur tous les salariés. A cause d’une seule direction, celle de Capgemini Consulting, cette négociation échoue.

 

Juillet : La CFTC présente une base complète de négociation sur les rémunérations, la participation, l’intéressement et la GPEC. CFTC et FO lancent une pétition commune sur le pouvoir d’achat. La CFTC obtient la prolongation de l’accord GPEC et l’institution d’une commission en CE sur les emplois, les compétences et les rémunérations.

Août : une rétrospective des droits sociaux à Capgemini montre que l’essentiel de ces droits est du à la contribution de la CFTC.

Septembre : réflexion sur l’utilité et les contraintes des syndicats ; comparaison avec différents pays.

Octobre : La direction d’OS annonce des gros chiffres d’emplois à risques : 250 pour l’AM en 2009 et 245 pour l’IM en 2010, sans mettre en place les mesures pour gérer la prévention de licenciement.

Novembre : les mêmes se sont entendu dire lors des entretiens individuels   « Vos compétences ne sont pas en adéquation avec le Plan Stratégique d’OS pour les trois ans à venir ». Et… toujours pas de DRH France.

Décembre : Prudhommales – léger recul de la CFTC au national, progrès en Ile de France. Notre syndicat remporte 390 sièges et nous pouvons compter, pour la première fois, sur six juges prudhommaux issus des SSII. Handicap - la CFDT et la CGT veulent annuler l'accord handicap de Capgemini (notamment dans un objectif de cogestion) => un collectif de travailleurs handicapés se constitue et proteste - la CFTC tente une médiation.

 

 

 

 

 

 

NAO
ou les tranches de miettes

 

C’est en décembre, lors de la dernière négociation salaires de 2008, que le constat de désaccord entre la direction et les organisations syndicales s’est inévitablement imposé dans une triste, mais indéniable réalité.

 

 La direction, qui depuis le mécontentement exprimé des salariés au printemps, avait pourtant semblé vouloir leur donner de timides signes d’écoute, a finalement préféré ne rien changer à sa vision ancienne et figée de la situation et faire la sourde oreille à toutes nos propositions de progrès pour les salariés. En final, la direction n’a rien proposé d’autre que l’application minimale de l’accord de juillet 2006. C’est un bon accord, mais il ne concerne que les plus bas salaires ‘il faut donc un accord à portée plus générale en plus), et il nécessite une actualisation et une réévaluation des niveaux d’augmentation pour amortir la forte évolution du coût de la vie depuis 2 ans, qui détériore toujours davantage, le pouvoir d’achat réel de plus en plus de milliers de salariés.

Mais dans ce qu’a proposé la direction, la CFTC n’a trouvé aucune avancée significative, et n’y voit au contraire qu’une bien maigre miette salariale à découper en tranches, entre à peine 3% des 20 000 bleus et rouges de Capgemini en France en déplorant que ces propositions n’aient pas encore pu être à la hauteur des vrais enjeux et niveaux de budgets souhaitables pour un possible accord en perspective.

 

Avec force, la CFTC a néanmoins rappelé sa revendication essentielle de plus de justice sociale au sein de l’UES, en demandant, dans l’évolution des salaires 2009, une part bien plus importante des augmentations collectives pour plus de salariés, à répartir par un véritable accord de progrès négocié.

Corriger les distorsions injustes de plus en plus nombreuses et mal acceptées, inhérentes à une politique simpliste d’individualisation totale des salaires, déclinée au seul cas par cas, entité par entité, au 31 janvier pour les bleus de Capgemini, et à date anniversaire (enfin parfois !) pour les rouges de Sogeti est une réelle exigence !

 

Pour plus de justice sociale, avec logique et cohérence, nous avons soutenu et défendu :

- Une redistribution plus équilibrée et plus juste aux  salariés des profits de l’entreprise.

- La construction d’un véritable « accord Salaires », (mesures dites collectives) clair et lisible pour tous et applicable au plus grand nombre possible de salariés de l’UES (et qui n’interdit pas non plus les augmentations individuelles délivrées par les managers).

- La hausse du coût de la vie, compensée pour tous, et d’abord pour les plus bas salaires.

- La non confusion des compléments de revenus (frais, IK, tickets resto.) avec les salaires.

- Un Salaire Minimum défini pour chaque position et catégorie,

- Le salaire cadre aligné sur le PMSS (2773€ en 2008 et 2859 € en 2009),

- Une augmentation minimale garantie sur 2 ans pour tous jusqu’à 80k€.